En général je n’aime pas trop les peintres qui écrivent bien. L’exemple de Fromentin me suffit. Mais James Ensor n’écrit pas bien c’est pourquoi je l’aime doublement : comme artiste et comme écrivain.
James Ensor dessine avec des mots et je veux marquer par là de la façon la plus formelle que ce grand artiste s’il n’ignore rien des chefs-d’œuvre de la littérature ignore tout du métier d’écrire et veut l’ignorer.
Il faut attacher au moins autant d’importance à ses écrits qu’à la multitude de griffonnages génialement inspirés que lui a dictés sa fantaisie et où la plupart ne voient certainement que du feu.
Franz Hellens