« La langue est fasciste » déclarait Barthes en 1977. Une telle affirmation a-t-elle encore quelque pertinence aujourd'hui ? Cette violence du langage ainsi fustigée est-elle du même ordre que la violence sociétale ou que la violence des génocides ? Comment s'en prémunir ? Ce livre propose de reprendre ces questions en les réévaluant à l'aune de la notion transdisciplinaire de violence du logos. Il fait de cette notion un paradigme interprétatif à part entière propre à renouveler nos pratiques et nos discours critiques. S'inscrivant dans le tournant éthique des sciences humaines ce volume est ainsi un essai à visée à la fois archéologique et prospective où dialoguent spécialistes de philosophie de sciences du texte et de littérature.