« J'étais désarçonné. Manon venait de faire feu sur moi à deux reprises et pleurait comme une adolescente en proie au doute du premier amour. Ou simplement pleurait-elle comme n'importe qui ? N'importe qui avec un fusil. Je ne pus prononcer le moindre mot et sortis avec un sac de vêtements. J'étais comme ivre de peur comprimée. Je ne cessais de murmurer assez bas pour être mon unique confident : "Je suis Paul Léonard et je suis en vie je suis Paul Léonard et je suis en vie". Clairement nous devenions tous fous. » Dans cette aventure réjouissante et fantasque Paul Léonard rêveur en attente d'une situation financièrement plus favorable aura pour complices une fratrie russe et déjantée une romancière de gare un éditeur new-yorkais quelques miliciens et un teckel convaincu d'être un berger allemand. Bien entendu il enterrera les mauvaises personnes et aimera aimera inconsidérément les bonnes.