Best-seller en son temps la Recherche sur le sublime et le beau d’Edmund Burke marqua le XVIIIe siècle. Il s’agissait en effet du premier texte d’esthétique en un siècle où la discipline n’était pas encore constituée; mais il s’agissait aussi du premier texte d’un tout jeune auteur de 19 ans où les thèses sur l’art croisent celles de notre rapport au monde et à autrui.Témoin des goûts esthétiques de son temps Burke définit la beauté comme ce qui est petit lisse délicat de couleurs claires et brillantes à l’image des portraits poudrés de l’époque : il livre ici un essai précieux et spirituel sur notre rapport à la beauté et à l’art.