Le texte rédigé par Kant dans les premiers mois de l’année 1790 pour servir d’introduction à la Critique de la faculté de juger a ensuite été laissé de côté mais uniquement « en raison de son étendue hors de proportion avec le texte ».Kant qui confia ensuite l’introduction à son élève J.S. Beck en avait bien reconnu l’importance et il l’évoque comme une « contribution considérable permettant de comprendre plus complètement le concept d’une finalité de la nature ». Ce qu’ont parfaitement reconnu également les éditeurs ultérieurs présentant l’essai sous cet intitulé : Sur la philosophie en général et sur la Critique de la faculté de juger en particulier.Respectant ici l’organisation du volume arrêtée par le traducteur lors de la première édition nous y avons adjoint les deux opuscules de 1796 D’un ton grand seigneur adopté naguère en philosophie et L’annonce de la proche conclusion d’un traité de paix perpétuelle en philosophie.