A la liberté de penser s’oppose en premier lieu la contrainte civile. On dit il est vrai que la liberté de parler ou d’écrire peut nous être ôtée par une puissance supérieure mais non pas la liberté de penser. Pourtant ôter la liberté de communiquer publiquement ses pensées n’est-ce pas aussi ôter la liberté de penser.En second lieu la liberté de penser est prise au sens où elle s’oppose à la contrainte exercée sur la conscience.En troisième lieu la liberté de penser signifie que la raison ne se soumette à aucune autre loi que celle qu’elle se donne à elle même. Car l’inévitable conséquence de l’absence de loi dans la pensée c’est que la liberté de penser y trouve finalement sa perte.