« La faculté de juger qui dans l’ordre de nos facultés de connaître constitue un terme intermédiaire entre l’entendement et la raison possède-t-elle aussi considérée en elle-même des principes a priori; ceux-ci sont-ils constitutifs ou simplement régulateurs (n’indiquant pas ainsi de domaine propre); donne-t-elle a priori une règle au sentiment de plaisir et de peine en tant que moyen terme entre la faculté de connaître et la faculté de désirer (tout de même que l’entendement prescrit a priori des lois à la première mais la raison à la seconde) : telles sont les questions dont s’occupe la présente Critique de la faculté de juger. »Dernière grande œuvre de Kant la troisième critique est aussi l’aboutissement de toute une vie vouée à la philosophie.