Il existe une réelle méfiance des philosophes en face de toute tentative d’assimilation de la pensée à un calcul. D’abord l’usage philosophique des nombres ne renvoie qu’à un passé de l’esprit. Ensuite le calcul est censé faire violence à la pensée. Le philosophe n’a cessé d’insister sur ce point condamnant d’ailleurs philosophiquement et pédagogiquement l’arithmétique.Ainsi assimiler la pensée au calcul relèverait pour la philosophie du pur comique. Alors qu’on se le dise : voici un livre voué au pur comique à la caducité peut-être à la violence. Nous sentons le soufre on nous le répète nous l’acceptons. Nos détracteurs pour quelque temps encore peuvent rire des machines à calculer c’est-à-dire à penser. Mais rira bien qui rira le dernier.