La philosophie et bien d’autres disciplines ont visé à enraciner l’individu; il lui faut un domicile et un nom. On a essayé en coséquence de rechercher les difficultés comme les origines et les fondements de cette démarche intégratrice non moins que stabilisante. A partir de là on a proposé une théorie plus générale des « lieux » et des « emplacements »; on a notamment analysé « la ville elle-même » qui regroupe les hommes et les activités. Mieux au risque de déborder on est allé jusqu’à préconiser des plans pour les futures mégalopoles de la concentration.La philosophie a peut-être trop privilégié le particulier et l’isolé en même temps que parallèlement le tourbillonnaire l’itinérance et la migration. A l’opposé on plaide ici pour la quantité (le ramassage et le resserrement) et pour le territoire. Les deux : le nombre et le lieu.