« Tous les progrès dans la culture par lesquels l’homme fait son éducation ont pour but d’appliquer connaissances et aptitudes ainsi acquises à l’usage du monde; mais en ce monde l’objet le plus important auquel il puisse en faire l’application c’est l’homme : car il est à lui-même sa fin dernière. Le connaître conformément à son espèce comme être terrestre doué de raison voilà donc qui mérite tout particulièrement d’être appelé connaissance du monde bien que l’homme ne constitue qu’une partie des créatures terrestres.Une doctrine de la connaissance de l’homme systématiquement traitée (Anthropologie) peut l’être du point de vue physiologique ou du point de vue pragmatique. La connaissance physiologique de l’homme tend à l’exploration de ce que la nature fait de l’homme la connaissance pragmatique de ce que l’homme en tant qu’être de libre activité fait ou peut et doit faire de lui-même »