Après Les malheurs de Sophie et Les aventures de Sophie la nouvelle Sophie dont Gilson plaint les malheurs n’est ni une petite fille ni une allégorie elle n’est autre que la Sagesse sophia.Cette sagesse qui tient ses principes de la science de Dieu il est difficile au simple croyant de savoir ce qu’elle enseigne car la Sagesse se désagrège en sagesses différentes voire ennemies.La réflexion entamée dans les trois Leçons sur le thomisme et sa situation présente qui ouvrent ce volume amène l’auteur à se confronter à la pensée fuyante de Theilard de Chardin et à entamer un « dialogue difficile » avec la propagande comuniste véhiculée par le pamphlet de Roger Garaudy. Du renouveau thomiste aux conséquences du concile Vatican II Gilson revient sur un siècle de mutations au sein de l’Eglise catholique.