"Si j'ai reçu promesse un jour d'un autre cielque celui qui vous coupe les bras je l'ignore.Comme vous je souffre la tempête et le froidet la fatigue insomnieuse ; le désert me traversel'absence des visages tous ces poings de pierreet le martèlement des vivants dans le labyrinthe.Oui comme vous j'ai peur d'atteindre au boutdu couloir comme un nageur touche le fondde connaître que tout ici fut vain chutefaux miracle qui ne portait l'homme au-dessusde lui-même là où la ceinture des ombresse détache du coeur et tombeavec la nuit parmi les accessoires."Guy Goffette.