"Il alla le long des routes traversa des marchés des villages des villes. Il s'arrêtait au hasard restait parfois des mois des années engagé comme gardien valet journalier. Son image du monde se compléta s'arrondit. Il vit partout les masses abruties par leur lutte pour la vie enchaînées aux chaudières et aux machines par des entrepreneurs sans vergogne inlassables à fabriquer des produits qui faute de débouchés rendraient nécessaires un jour ou l'autre de nouvelles guerres de nouvelles hécatombes d'hommes déchiquetés (...)"Chaque histoire de Carl Sternheim quel qu'en soit le protagoniste - gardien de la paix banquier musicien servante ou Napoléon - entraîne le lecteur dans une incroyable équipée que celui-ci partage de tout son être comme physiquement car la tension nerveuse sans aucun exemple de l'écriture de Sternheim est contagieuse.