Arrivée dans son adolescence à Batna - petite ville des Aurès - ne cherchant pas vraiment à atténuer son accent alsacien se tenant à l'écart des fêtes collectives délaissée par son mari madame Arnoul reste une étrangère aux yeux des habitants de la Maison. Elle n'a qu'un ami : l'enfant qu'elle rejoint le soir dans la cour. Quand éclatent les événements d'Algérie madame Arnoul le sauve d'un attentat veille à ce qu'il ne soit pas abîmé par le spectacle des violences. Il sera le seul à ne pas la condamner quand elle accomplit des gestes de fraternisation avec les musulmans et finit par passer de l'"autre côté".