Quand on s'appelle Albert Bloch et Leopold Bloom et qu'on voudrait vivre de ses propres ailes le mieux c'est d'aller s'enraciner quelques semaines en été dans un trou de France si possible avec de l'herbe et des bestiaux où l'on pourra parler et penser à loisir. Voire cogiter un grand oeuvre. C'est qu'on sait des choses qu'on a vécu longtemps trop longtemps dans l'ombre d'un grand écrivain. Et le temps presse. On a laissé les siens sa femme sa fille et le grand écrivain en question à l'écart. En route. Dès lors la fantaisie se donne libre cours. Tout est possible. Même un roman "original" comme nos bonshommes où le monde est défait et refait. Dans un éclat de rire.