Louis Gary dit que quand il lui faut raconter une histoire il lui manque une case. Donc pour son color me il n’a qu’une seule case enfin disons un seul dessin par page. Plutôt que de se lancer dans des histoires alambiquées il fabrique de simples saynètes ; mais quelles saynètes ! Qu’est-ce qu’il lui est passé par la tête ? Tout plutôt que rien : des objets qu’il aime regarder des motifs qui le turlupinent des images qu’il veut dessiner depuis longtemps. Alors on se dit qu’on chausserait bien nous aussi les yeux de l’artiste juste pour voir comme lui le monde en « délire-color ». Et qu’en attendant ce miracle on peut toujours colorier ses dessins de la plus folle des façons !