En quelque vingt années Charles Fréger s'est imposé comme le portraitiste des communautés humaines dans leurs dimensions collective et individuelle dressant par le biais de l'inventaire photographique des typologies de manières d'habiter pour les individualités qui la composent sa communauté d'héritage ou d'élection. Signe visuel d'appartenance et de ralliement l'uniforme sinon le costume du plus protocolaire au plus « sauvage » constitue le motif central de son oeuvre. L'inventaire ici dressé est celui des coiffes bretonnes : il impose la vitalité et la contemporanéité de traditions que l'on aurait trop vite fait de remiser au rang de folklore.