Résumé :
« La vie n’est pas que rose ». Le titre de ce livre en est aussi l’ultime phrase. Ce sont en effet les derniers mots de cette histoire dont les phases sont sans cesse bouleversées au cours du récit. Au départ la réflexion d’un homme qui veut réaliser un crime parfait le meurtre de son épouse ; bon c’est banal ! Le projet tourne vite au fiasco absolu car c’est lui qui devient la victime de sa propre machination ! Ensuite ça part dans tous les sens jusqu’à en devenir une affaire d’État un carambouillage de barbouzes où se trouve impliqué un jeune lieutenant de la police judiciaire futur père de famille qui aspire à la célébrité celle de ses héros de fiction favoris.
Auteur(s) :
Ce roman peut être qualifié de policier puisque le principal héros masculin appartient à cette administration. Il est utopique de tenter de deviner au cours de l’histoire quelle sera l’issue de son enquête. C’est à se demander d’ailleurs si l’auteur Alain Burgeat dans son quatorzième et présent ouvrage la connaissait lui-même en l’écrivant ! C’est son style sa façon de mener une fiction de bout en bout sans se prendre au sérieux. Des images en illustrent certaines pages et quelques références historiques et pseudo-scientifiques sont l’objet de notes explicatives. Toujours beaucoup d’humour noir à souhait qui contraste avec le rose qu’il arbore sur la couverture et dans le titre.